Désolé pour ceux qui préfèrent le Pape actuel, pour moi il n’y a pas photo avec ses deux prédécesseurs. Selon Benoît XVI, cette « herméneutique politique », sans rapport avec le « concile réel » vécu par les Pères, est celle qui s'est longtemps imposée. Le pape reconnaît la responsabilité des évêques et condamne vivement les prêtres coupables[130],[129]. À gauche se trouve le « Maure de Freising », une tête d'Éthiopien couronnée qui figure depuis l'évêque Conrad III en 1316 sur les blasons de l'évêché-principauté de Freising. “Dieu de nos pères, qui as choisi Abraham et ses descendants pour porter ton Nom aux nations, nous sommes profondément attristés par le comportement de ceux qui au cours de l'histoire ont causé de la souffrance à tes fils et, en demandant pardon, nous voulons nous engager dans une authentique fraternité avec le Peuple de l'Alliance.” » L'Église catholique, précise-t-il ensuite, est « profondément et irrévocablement engagée dans le refus de tout antisémitisme », fidèle en cela aux enseignements de Vatican II, « pierre milliaire » des relations entre juifs et chrétiens. Il a manifesté une volonté de réduire la Curie[102], volonté qui s'est concrétisée par le rapprochement sous une présidence commune de plusieurs instances. En mars 1937, son père prend sa retraite et la famille s'installe dans une maison aux abords de Traunstein. En 2008, il effectue un voyage à Savone et Gênes puis en Sardaigne et à Pompéi pour se rendre au sanctuaire pontifical. Le 2 avril 2005, le pape Jean Paul II décède à l'âge de 84 ans. Le 19 novembre 2016, le pape François et les 16 nouveaux cardinaux du troisième consistoire se rendent auprès du pape émérite au monastère Mater Ecclesiae[266], ce qui signifie que contrairement aux deux précédents consistoires de 2014 et 2015, Benoît XVI n'assiste pas à leurs créations dans la basilique Saint-Pierre. Le sociologue des religions Jean-Louis Schlegel explique que Communio a été créée pour défendre fermement, voire « inconditionnellement », un point de vue romain[20]. Selon lui, le pape a pris la décision de démissionner en avril 2012, à l'issue d'un voyage au Mexique et à Cuba dont il est sorti épuisé, et n'en a informé qu'un cercle extrêmement restreint pour se ménager le temps de mener à bien certains chantiers[224]. Le 12 septembre 2006, dans son discours à l'université de Ratisbonne, le pape déplore énergiquement toute violence commise pour des desseins religieux. Il s'agit d'une "maladie très douloureuse mais non mortelle", a souligné Georg Gänswein, évoquant "des douleurs que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi". Il était décrit par son biographe, début août, comme "extrêmement fragile". Inscrivez-vous. Le 17 avril 2008, Benoît XVI fait une distinction nette entre pédophilie et homosexualité[110]. Il soutient le pape Jean-Paul II contre l'avis d'une majorité d'évêques allemands, dans sa décision à la fin des années 1990 de faire fermer quelque 260 centres de « conseil pour les grossesses conflictuelles » administrés par l'Église catholique allemande. Après sa renonciation, le 11 février 2013, le grand rabbin ashkénaze d'Israël, Yona Metzger, affirme que son pontificat a permis « une diminution des actes antisémites dans le monde »[161]. Comme il ressort de la lecture du passage en question, le Saint-Père ne parle ni de morale conjugale, ni même de norme morale sur la contraception. En tant que tel, il est également président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, de la Commission biblique pontificale et de la Commission théologique internationale. Sous l'influence de Gottlieb Söhngen, il fait une thèse sur les Pères de l'Église au Moyen Âge, et particulièrement sur saint Augustin et saint Bonaventure. Le 28 juin 2008, le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier assiste à Rome, aux côtés de Benoît XVI, à l'ouverture de l'année paulinienne commémorant le deuxième millénaire de la naissance de Paul[145]. Son territoire correspond à celui de la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles. Celle-ci est accusée de trahir la cause des pauvres et de situer le mal exclusivement dans les structures économiques, sociales et politiques, de confondre la pauvreté évangélique avec le prolétariat de Marx[42]. Benoît XVI critique ainsi la vision du concile Vatican II qui serait une rupture dans l’histoire de l’Église. Ils se voient aussi au déjeuner du mardi, et parfois avant, pour discuter, souvent avec d'autres, des questions théologiques relatives aux documents et interventions que prépare le pape (encycliques, audience du mercredi, discours…). Sa leçon inaugurale a pour titre Le Dieu de la foi et le Dieu des philosophes[13]. D'une façon générale, le pape n'a pas pris autant que son prédécesseur part au débat politique. Il est le premier pape à renoncer à la poursuite de son mandat depuis Grégoire XII[226],[227], contraint à la démission lors de la poussée conciliariste du concile de Constance en 1415, à l'instar de l'antipape Jean XXIII[228]. La Congrégation est composée d'une vingtaine de membres, qui sont cardinaux et évêques[27]. Après un conclave d'à peine plus de vingt-quatre heures, le 19 avril 2005, la fumée blanche apparaît sur le toit de la chapelle Sixtine à 17 h 56. Cette constitution crée une structure canonique spécifique destinée à accueillir et intégrer des institutions et groupes anglicans au sein de l'Église catholique romaine, tout en assurant « que soient maintenues au sein de l’Église catholique les traditions liturgiques, spirituelles et pastorales de la Communion anglicane, comme un don précieux qui nourrit la foi des membres de l’ordinariat et comme un trésor à partager » (AC, iii). Le 12 mars 2009, Benoît XVI publie une Lettre aux évêques de l'Église catholique[215], dans laquelle il exprime ses regrets à propos des maladresses de communication ayant entouré cette affaire, et expose les raisons qui l'ont conduit à prendre cette mesure de levées d'excommunication et les raisons doctrinales qui, selon lui, empêchent la FSSPX d'accéder à un statut canonique dans l'Église et ses ministres d'y exercer légitimement un ministère. D'après la constitution apostolique Pastor Bonus la congrégation a ainsi pour mission d'aider les évêques de l'Église catholique à remplir leurs ministères d'enseignants et de docteurs de la foi[25]. Il apparaît toutefois, d'après le journal La Croix, que les propos « l'urgence de donner à nouveau l'hostie aux fidèles directement dans la bouche » n'ont pas été tenus en juin 2008 par le pape mais ont été prononcés en février 2008 par Mgr Malcolm Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le culte divin. FIGAROVOX/TRIBUNE - L’historien replace la question de l’autorisation du culte public dans la longue histoire des relations entre l’Église et l’État dans les pays occidentaux. Il souhaite aussi que ce discours et le débat qui a suivi puissent « constituer une impulsion et un encouragement à un dialogue positif, même autocritique, aussi bien entre les religions qu’entre la raison moderne et la foi des chrétiens »[168]. Depuis lors, devenu pape émérite, il mène une vie de silence et de prière, retiré dans le monastère Mater Ecclesiae, dont il ne sort que pour assister à quelques événements importants, notamment à l'invitation de son successeur, le pape François. La place du ressourcement ou retour aux sources vis-à-vis de l'« aggiornamento » est au cœur de la conception que se font les réformateurs du Concile Vatican II[A 15], certains ne considérant pas comme essentiel ce retour aux sources du christianisme dans la recherche de la modernité. Le 6 août 2000, il publie la déclaration Dominus Iesus dans laquelle est affirmée la supériorité du catholicisme sur les autres confessions chrétiennes et non chrétiennes[72],[73], semblant prendre ainsi le contre-pied des efforts d'œcuménisme mis en acte avec la Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification cosignée l'année précédente par le conseil (du Saint-Siège) pour l'unité des chrétiens et la Fédération luthérienne mondiale. Carte familles nombreuses : jusqu’à 75 % de réduction sur les billets de train. »). En 1986 il publie une note affirmant les aspects positifs de la théologie de la libération[41]. 20:04 | COLERE, «On ne mourra pas sans se battre» clament les restaurateurs toulousains, 20:03 | EPIDEMIE, Désormais « en tension », le CHU de Toulouse se réorganise, 20:00 | FRANCOPHONIE, Cessons de combattre les anglicismes, ils sont de notre famille après tout, 19:53 | CATALOGNE, La justice espagnole confirme l'inéligibilité du président régional catalan, 19:50 | VILLEFONTAINE. Au cours de ces années, un débat important prit part au sein des théologiens de l'université sur la place à donner aux théories marxistes. Suivez toute l'actualité sur Benoît XVI, et retrouvez les dernières informations dans les articles du Point. Elle évoque également, entre autres, les pèlerinages de Saint-Jacques-de-Compostelle et l'œuvre de saint Augustin[Note 4]. Signaler le commentaire suivant comme abusif, Le pape Benoît XVI, malade, est "extrêmement fragile", Gérald Darmanin, un hyperactif ministre des Cultes, Église catholique : sept femmes candidatent à des postes après Anne Soupa, Agriculture bio : "Il faut produire le plus propre possible", selon Denis Pommier, Loto : les résultats du tirage du 28 septembre. En tant que préfet de celle-ci, Joseph Ratzinger envoie alors aux évêques la lettre De delictis gravioribus (Les délits les plus graves)[63], leur imposant de faire remonter les dossiers d'abus sexuels à Rome[60],[64]. Benoît XVI rappelle ainsi les paroles de Jean-Paul II aux musulmans à Casablanca, lors de son voyage au Maroc en août 1985 : « le respect et le dialogue requièrent la réciprocité dans tous les domaines, surtout en ce qui concerne les libertés fondamentales et plus particulièrement la liberté religieuse. Il retient aussi les pistes de dialogue proposées par les évêques présents au Synode comme « le respect de la vie en tant que valeur fondamentale, et celui des droits inaliénables de l’homme et de la femme et de leur égale dignité » et la « contribution des religions au bien commun ». Jean-Marie Guénois, « Ces cent jours qui ont bouleversé l'Église catholique ». Cette devise montre l'importance qu'il place dans la recherche de la vérité mais aussi la façon dont il envisage sa pastorale d'évêque. Dans la lignée de son prédécesseur, le pape Benoît XVI continue, mais à un rythme beaucoup plus lent, de canoniser les chrétiens et chrétiennes qui peuvent être considérés comme modèles de vie évangélique. Hans Küng s'était vu retirer le titre de théologien catholique, perdant sa missio canonica en 1979, 3 ans avant l'arrivée de Joseph Ratzinger à la tête de la congrégation pour la doctrine de la foi[35],[36], son enseignement étant alors décrété non conforme à celui de l'Église[37]. ». »[185]. « Le grand public, encouragé par les fantasmes de l'antique Inquisition volontiers réveillés par les médias, a surtout retenu les innombrables condamnations ou réprobations », note à ce sujet le journaliste Michel Kubler dans le quotidien catholique La Croix[34] lors de l'élection de Benoît XVI. La dernière apparition publique du pape émérite remonte au 22 juin. Elle revendique plusieurs centaines de milliers de fidèles[147] répartis en 33 évêchés dans 44 pays, parlant plus de sept langues. » Cette théologie, qui fait du message évangélique le fondement d'une lutte aux côtés des plus pauvres en vue de l'amélioration de leurs conditions de vie matérielle, a souvent été perçue par le Vatican comme le résultat d'une infiltration des thèses marxistes au sein de l'Église catholique[68]. Pour le journaliste vaticaniste Giancarlo Zizola, Benoît XVI « a prôné la tolérance zéro, engagé les évêques à dénoncer les prêtres fautifs et permis une assistance matérielle aux victimes »[65]. Le 17 mars 2009, dans l'avion qui l'amène en Afrique[184], Benoît XVI déclare : « Je dirais qu’on ne peut pas vaincre ce problème du sida uniquement avec de l’argent, qui est nécessaire. ANALYSE - Si le Pape reprenait la substance du paragraphe 111 de la conclusion du synode, il ouvrirait une brèche historique. Il est principalement connu pour avoir été le 265ème pape de l'Eglise catholique de 2005 à 2013. L'ancien chef de l'Église catholique souffre d'un zona, une maladie infectieuse provoquant une éruption cutanée au visage, depuis la mort de son frère le 1er juillet 2020. Une annonce officielle du Vatican le 16 septembre, et Benoît XVI lui-même le lendemain, soulignent que cette citation de l'empereur Manuel II ne représentait pas les convictions personnelles du pape[165],[166]. Le théologien Joseph Ratzinger considérait le marxisme comme une déviation de la foi biblique qui « prenait pour base l'espérance biblique mais l'inversait en gardant l'ardeur religieuse mais en éliminant Dieu pour le remplacer par l'activité politique de l'homme. Le dernier angélus du pontificat, le 24 février, est suivi par une foule nombreuse de plus de 100 000 fidèles rassemblés place Saint-Pierre[237]. Benoît XVI identifie plusieurs facteurs à cette crise : des procédures inadéquates pour évaluer les candidats au sacerdoce et à la vie religieuse, des manquements dans la formation des séminaristes, une tendance à favoriser, dans la société, le clergé et d'autres figures d'autorité, une « préoccupation déplacée » pour la réputation de l'Église, la non-application des peines canoniques en vigueur[129],[Note 8]. Le 30 septembre 2010, il signe l'exhortation Verbum Domini dont le but est de réaffirmer le lien profond entre l’Esprit Saint et la Parole de Dieu ainsi que de clarifier la position de l'Église face à celle-ci[119]. Dans sa première homélie, le pape Benoît XVI précise qu'il ne va pas livrer de « programme ». Le pape émérite de 93 ans a été affaibli par les médicaments prescrits contre le virus à l'origine de son zona, médicaments qui ont toutefois été "réduits" la semaine dernière, précise Mgr Gänswein, qui vit au côté de Benoît XVI dans un monastère de la Cité du Vatican. Jean-Paul II avait en effet permis, dans le cas où aucun candidat n'aurait obtenu, au bout de 34 tours de scrutin, la majorité des deux-tiers plus une voix, d'élire le nouveau pape à la majorité simple[A 26]. Dans ce discours, il cite notamment l'empereur byzantin Manuel II Paléologue (1391-1425) : « (…) l’empereur, avec une rudesse assez surprenante qui nous étonne, s’adresse à son interlocuteur simplement avec la question centrale sur la relation entre religion et violence en général, en disant : « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l’épée la foi qu’il prêchait ». Depuis le début de son pontificat, Benoît XVI a renouvelé un grand nombre des responsables des dicastères (équivalent des ministères) de la Curie romaine. Au premier tour, le cardinal papabile Carlo Maria Martini, jésuite de 78 ans, ancien archevêque de Milan et chef de file du camp dit « progressiste », connu pour sa rigueur doctrinale mais surtout pour ses positions novatrices sur les questions sociales et pastorales et donné favori par les journalistes vaticanistes, n'aurait recueilli que 9 voix, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, 10 et le cardinal Ratzinger, 47. Il développe alors des relations avec Henri de Lubac, Jorge Medina, Louis Bouyer et Hans Urs Von Balthasar[A 18]. En janvier 2020, en collaboration avec le cardinal Robert Sarah, Benoît XVI s'exprime dans le livre Des profondeurs de nos cœurs sur son idée de maintenir le célibat du clergé au sein de l'Église catholique, précisément à la lumière du récent débat sur la question[272]. Le 5 juillet 2013, il inaugure une statue de l'archange saint Michel avec le pape régnant[250], événement lors duquel ce dernier publie Lumen fidei, encyclique largement préparée par Benoît XVI avant sa renonciation[251]. Benoit XVI a été un très bon Pape. Il devient le premier pape depuis Grégoire XII en 1415 à se retirer. Le 26 juin 2007, Benoît XVI a changé les règles d'élection du pape, revenant à celles d'avant la modification décidée en 1996 par Jean-Paul II. Benoît XVI a choisi pour devise une parole extraite de la troisième épître de saint Jean (3Jo 1. En un mot, nous devons réapprendre cet essentiel : la conversion, la prière, la pénitence et les vertus théologales.» Benoît XVI, 11 mai 2010, Les insignes lui sont alors remises le 11 mai, à la, À la suite de son élection, le pape régnant devient chef souverain et Grand maître de l'ordre suprême du Christ, de l'Éperon d'or, de Pie IX, de Saint-Grégoire-le-Grand et de l'ordre de Saint-Sylvestre, Le prix Augustin Bea récompense les personnalités religieuses pour leur engagement dans le dialogue entre juifs et chrétiens. Benoît XVI a été l'un des acteurs du concile Vatican II. Il demande aux évêques « d'appliquer les normes du droit canonique en affrontant les cas d'abus sur les enfants » et de « continuer à coopérer avec les autorités civiles »[129]. Il soutient au cours du Concile la réforme de la Liturgie. Jean-Paul II a précisé la fonction de la congrégation pour la doctrine de la foi en 1988 par la constitution apostolique Pastor Bonus : « La tâche propre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi est de promouvoir et de protéger la doctrine et les mœurs conformes à la foi dans tout le monde catholique : tout ce qui, de quelque manière, concerne ce domaine relève donc de sa compétence »[24]. En 1983, Joseph Ratzinger est nommé président délégué de la VIe Assemblée générale ordinaire sur le thème de « La réconciliation et la pénitence dans la mission de l’Église ». En 1929, la famille déménage à Tittmoning et en 1932, à Aschau am Inn. Pourtant, sur les cent quinze cardinaux ayant pris part au conclave, seuls deux n'avaient pas été nommés par Jean-Paul II. Au mémorial de Yad Vashem, il a prononcé le mot de « Shoah » dans son discours et parlé sans ambiguïté des « six millions de Juifs » assassinés par les nazis. Il poursuit aussi le dialogue interreligieux engagé par Paul VI et Jean-Paul II, et le dialogue œcuménique, en particulier avec l'Église orthodoxe. «Il y a cent ans, on aurait jugé encore absurde de parler de mariage homosexuel, aujourd'hui on est excommunié quand on s'y oppose», accuse-t-il. Le pape François adresse en cette occasion ses condoléances à son prédécesseur : « vous avez eu la délicatesse de m'informer en premier lieu de la nouvelle du décès de votre frère bien-aimé, Mgr Georg. Le pape émérite conserve sa soutane blanche mais abandonne la ceinture et la mantelette[244], symbole des responsabilités pesant sur les épaules du souverain[245] et remplace les chaussures rouges, rappelant le sang des martyrs, par de simples mocassins marron, que lui avaient offerts des artisans mexicains lors de sa visite au Mexique en 2012[246]. Le 29 juin 1951, il est ordonné prêtre, en même temps que son frère Georg, dans la cathédrale de Freising, par le cardinal Michael von Faulhaber[A 8]. Tant que cette question n'est pas résolue, la FSSPX « n'a pas de statut canonique dans l'Église », « ses ministres ne peuvent exercer légitimement aucun ministère » et elle n'est pas dans la pleine communion de l'Église catholique[217]. Le 25 novembre 1981, quatre ans et demi après leur première rencontre, Jean-Paul II nomme le cardinal Ratzinger préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l'un des dicastères de la curie romaine, ce qui l'amène, le 15 février 1982, à renoncer à la charge pastorale de l'archidiocèse de Munich et de Freising.