Il semble donc que « l’hérésie juive » de Jésus était également connue au Proche-orient. Il est vraisemblable que la localisation d’une Jérusalem un peu plus au sud était géographiquement pratique pour ces rabbins de Galilée. Très justement, ils le considérèrent comme un obstacle important à leurs tentatives d'amener les juifs à se convertir. Selma Stern les a toutes fouillées, et son livre ne raconte rien qui ne soit prouvé par ces actes. L’âge d’or est celui de cet homme primordial, suite au retrait de Dieu, puis une catastrophe survient qui brise l’harmonie (la « rupture de vases ») , puis l’unité de Dieu est restaurée – et le peuple d’Israël voit un terme à son exil avec le retour du Messie. Face à l'épanouissement de la mystique et de la Cabale, une démarche philosophique fortement marquée par le rationalisme connut un élan puissant. Ces mesures allèrent souvent jusqu'à l'expulsion pure et simple de toute une communauté hors de la cité. D’un côté une partie d’entre eux ont accepté le Nouveau Testament : les protestants. C'est pourquoi des mesures furent prises imposant aux juifs un signe pour les stigmatiser et limiter leurs droits politiques et juridiques. Et Jean-Claude Lozac’hmeur nous en fournit de nombreux exemples à travers les descriptions d’états ou de cités idéales. Aussi était-il facile aux prédicateurs itinérants de manipuler la crédulité des couches populaires pour qu'elles prêtent foi aux accusations dénonçant l'obstination, l'aveuglement et la collusion des juifs avec le diable. Cependant, tout ne fut pas aussi simple entre le peuple polonais et le peuple juif. C'est pourquoi il demanda que ces livres fussent saisis et livrés aux flammes. Car, prétendait-il, l'étude du Talmud témoignait par excellence de l'entêtement volontaire des juifs dans l'erreur et de leur refus de se rallier à la vraie foi, si bien que toute "violence" (Gwalt) exercée à leur égard n'avait pour finalité que leur salut («nur zu ihrem Besten»). Le Dieu « grec » des Mystères a été conservé sous la forme unique de Jésus. L’Eglise appellée catholique au Moyen-Age est le néoplatonisme (platonisme en réalité), un culte à Mystères des « hauts lieux » et la religion impériale. On rappellera que les « Juifs » du 16ème siècle sont des Juifs du Temple. Si ce qu’il appelle la gnose transhistorique est présente dans tant de mythes à travers le monde, c’est que ce n’est pas une tradition minoritaire en opposition aux Evangiles. Sur scène, ils étaient aux côtés de Pilate, tout près de l'Enfer. Ces villes pouvaient être qualifiées de "piliers de l'urbanisation médiévale et la diffusion des implantations juives en était une partie intégrante". Mais, dans sa formation et son orientation spirituelles, il était profondément tributaire de l'exégèse des Sages de France, continuateurs de l'enseignement de Rabbi Salomon ben Isaac, dit Rachi de Troyes (1040-1105). Changer ). d’Alamut n’est pas sans rappeler les chateaux cathares du sud de la France, comme le mot de « qoreyshite » est équivalent au mot de « chrestien » qui désigne les sectes hérétiques monothéistes à Rome ou les cathares dans le sud de la France. C'est durant leur règne que se déroula l'essentiel de sa vie active, laquelle se cantonna sur le territoire de l'Empire. Certains d'entre eux, tel Antonius Margaritha, descendaient d'une ancienne lignée de rabbins érudits et possédaient une excellente connaissance du judaïsme. Abraham désigne la aussi les « juifs » et Ismaël les adorateurs du veau d’or. aurait été initié à la kabbale à la cour de Soliman le Magnifique. C'est pourquoi, à partir du 16ème siècle, ils acquirent le quasi-monopole des petits prêts d'argent et des prêts sur gages. Le fait est qu’il a parfaitement raison et le démontre aisément. L'imprimerie, inventée vers 1440 à Strasbourg par Gutenberg, révolutionna, grâce à la diffusion des livres, la propagation rapide des idées. Le trône d’Adam est une notion de kabbale qu’il comprend visiblement au sens profane. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. ( Déconnexion /  Le but de la société étant de prêter aux rois et d’éduquer les princes, on pourra suggérer que malgré les histoires qui circulent autour du pasteur Valentin Andrea, il s’agit d’une société de banquiers. Il semble donc que la « kabbale » à laquelle Postel est initié est fortement déformée. L’athéisme en revanche est interdit. Il est la mise par écrit des commentaires de la Bible et des enseignements qu'en ont tirés les Sages d'Israël tout au long des siècles. Cependant, tout ne fut pas aussi simple entre le peuple polonais et le peuple juif. C’est-à-dire qu’il n’y a rien à réparer comme veut le faire le tiqun des kabbalistes de Safed, ainsi que la théorie du retour de l’âge d’or grâce au culte de la science des Rose-Croix. Réfugiée aux Etats-Unis en 1911, où elle fut nommée docteur honoris causa au Hebrew Union College à Cincinnati, elle ne rentra en Europe qu'en 1960, après la publication de la biographie de Yossel. « La religion de Noé » n’existe pas dans les textes chrétiens. ... Juifs et non-juifs s'y pressaient, les uns soucieux d'une issue dont dépendait rien moins que leur sort, les autres attirés par cette espèce de compétition, où il y aurait sûrement un vainqueur et un vaincu. Il s’agit d’un culte du feu qui semble avoir été universel. Sans oublier les épidémies de peste qui poussent à l'exil nombre de Juifs. ». En de rares occasions cependant, l'accusation de meurtre rituel se heurta à l'incrédulité des autorités municipales ou ecclésiastiques. Sous Charles Quint, la Turquie menaçait le Saint Empire qu'elle voulait conquérir par les armes. Il est facile de constater que le besoin inné de s'aventurer au-delà des frontières rationnelles pousse nombre de nos contemporains à recourir à différentes thérapies de l'âme. On a vu dans Le Coran chrétien que l’auteur du Coran se donne pour objectif de réconcilier les nazôréens et les juifs dans une religion de synthèse, qui suit peu ou prou les principes juifs mais accepte Issa comme prophète. Comment expliquer que, du 16ème siècle jusqu'au coeur de la modernité, ce que Theodore Adorno nomme "la rumeur concernant les juifs" se maintint. Les évêques furent les garants les plus importants de leur statut, car ils étaient considérés comme "minorité protégée". Dans le sud de l'Europe, en Espagne, les "rois catholiques" reprirent en 1492 Grenade, le dernier bastion musulman. Ces mêmes symboles se retrouvent dans des bâtiments non consacrés construits au 16ème ou 17ème siècle. Du côté des luthériens, il se passe un accord curieux : certaines sectes reconnaissent le pape tout en conservant leurs propres rites. Les différences sociales s'accentuèrent entre ses membres, et le nombre de mendiants augmenta. Ses adversaires l'accusèrent d'être immoral, plein de mépris pour le Christ et de maudire les chrétiens. Il suffisait qu'un jeune enfant chrétien disparût ou que l'on découvrît son cadavre pour que des juifs fussent arrêtés, soumis à la question par des tortionnaires qu'influençaient les prédications du bas clergé. Dans un texte traduit par Havah Fraenkel-Goldschmidt, Yossel se fait le chantre des victoires de Charles Quint, protecteur des juifs, contre François Ier : Lorsque, en 1543, Charles Quint décida d'arrêter la progression des Turcs en Europe, il estima qu'il lui fallait commencer par vaincre les Français, leurs alliés. L’auteur du Coran qui souhaitait tant l’œcuménisme finit par rejeter les associateurs (trinitaires). Il est clair que si c’est le texte des opposants qui s’est imposé, c’est qu’ils ont gagné. Nous assistons néanmoins à des mouvements spontanés dont l'issue est souvent dangereuse. Frédéric III mourut en 1493, Maximilien Ier lui succéda jusqu'en 1519, et à cette date Charles Quint monta sur le trône à dix-neuf ans. Cependant, dès la première partie du 14ème siècle, des financiers juifs de grande envergure jouèrent un rôle déterminant. Mais comme M. Lozac’hmeur est catholique, et que les Gnostiques chrétiens présentaient leurs thèses hérétiques en opposition à celles des Pères de l’Eglise, il pense qu’il s’agit d’un culte satanique opposé à la Révélation chrétienne. Parmi les autres Juifs dont la présence est attestée à Soultz après 1670 citons : Wolf WECHSLER, fils de Hirtz(lin) de Wattwiller, domicilié à Soultz, 1680-1685, puis à Guebwiller, 1685-1702. Paul balance entre deux positions. On ajoutera le mythe du héros qui venge l’assassin de son père, dont Horus est un exemple, mais aussi Perceval ou Persée (non cité par M. Lozac’hmeur mais il y a des centaines de mythes similaires). La période saadienne (1509-1659), si elle est favorable aux grandes familles juives, est meurtrière pour le petit peuple souvent forcé à la conversion. La question qui se pose est « quand le Temple a-t-il été détruit ? Comme Postel, il propose une religion rénovée et naturelle portée par l’Eglise catholique. Entre 1480 et 1520, on relevait davantage de communautés villageoises qu'urbaines. Les communautés juives constituèrent une source non négligeable de revenus pour le pouvoir central. Celui qu'elle appelait "l'homme exemplaire" l'aida à surmonter l'horreur de la Shoah et à se réconcilier avec son pays. A la charnière des 15ème et 16ème siècles, Yossel de Rosheim vivait dans un monde et dans une société en profonde mutation. Enfin et surtout, le désir maléfique des juifs de répéter le martyre de la Crucifixion. A l'inverse, Osiander fut l'un des rares réformateurs à dénoncer l'absurdité de l'accusation de meurtre rituel, cette pratique étant en totale contradiction avec les fondements mêmes de la foi et de l'enseignement des juifs. La dynastie marocaine est officiellement issue de cette tribu alaouite. Mais à la différence des textes de Campanella ou Postel, les trois ouvrages Rose-Croix écrits entre 1614 et 1616 « en milieu luthérien » sont opposés au pape et à l’empereur. Le fait est que la Nouvelle religion « catholique » syncrétique ne va pas satisfaire tout le monde. A l’ouest, la guerre de Trente ans entre catholiques et huguenots s’étalera entre 1613 et 1643. Leur forteresse perchée (haut-lieu ?) Luther tenta de raisonner les Catholiques, mais en vain. Dès l'époque des souverains carolingiens, puis ottoniens, des liens s'étaient tissés entre les juifs et la royauté. La « destruction du Temple » sous le roi de Juda Joachim est selon Fomenko liée à la défaite des tatars de Kazan (une Jérusalem parmi d’autres) dont le prince Oleg Mahomet Khan serait le Mahomet ou Moïse historique. Des positions antagonistes sont aussi présentes dans les écritures conciliaires. Sous les Ouatassides, au début du 16ème siècle, on continue de trouver des grands commis de l'État juifs. Ce qu’il a su démontrer dans le mythe du Graal, il aurait pu le trouver dans les Evangiles sans guère plus de travail. Pic de la Mirandole – célèbre platonicien supposé « converti » au catholicisme par Savonarole – écrit dans ses 72 thèses, que tout kabbaliste juif ne peut qu’accepter la Trinité et que le Messie est Dieu, et que le péché originel a été expié par le Messie. Cette période nous paraît claire et lumineuse grâce à l'art italien, au développement des sciences, à la découverte de nouveaux continents... Mais son autre face, occulte, sombre et mystérieuse est moins bien connue. Chaque juif devait s'acquitter de sa quote-part auprès de Yossel, sous peine de bannissement. Il y a des « tentatives » après sa destruction par Titus après 70. A partir du 12ème siècle, le judaïsme d'Europe occidentale s'était structuré autour de deux centres: d'une part les communautés du nord de la France et des pays rhénans, et d'autre part celles de Provence et d'Espagne. L’expulsion concomitante des musulmans et des juifs d’Espagne en 1492 est en réalité l’expulsion des ariens, reflété dans le massacre des Cathares aux 12ème et 13ème siècles, celui des Templiers (prêtres du Temple) en 1314, et les Guerres de religion du 17ème siècle. Dans l’antiquité, il cite bien sûr la République de Platon, mais aussi « l’ile du soleil » de Diodore de Sicile, ou encore la « Thulé » de Solin (3ème siècle). Créer une nouvelle société universelle effacera le péché originel, et conduira à transformer la société imparfaite en nouveau jardin d’Eden. Ismaël désigne aussi les « chiites » qui refusent de suivre Musa le 7ème imam des chiites duodécimains au 8ème siècle. Paul et l’auteur du Coran parlent comme Campanella d’unifier la religion, mais il semble au contraire que ce sont des schismes qui sont apparus. Dès le 13ème siècle, les sermons des prédicateurs demandaient aux anges de protéger les "enfants de Dieu contre les voleurs, les bandits et les incendiaires, les hérétiques, les païens et les juifs". Ce statut d’infério… Parmi les auteurs inconnus du grand public, en particulier francophone, nous allons tenter de résumer l’œuvre colossale du professeur Ramon Grosfoguel. Une synagogue, un bain rituel et un cimetière furent édifiés à Strasbourg, où des juifs apparurent dès le 13ème siècle. On promettait le paradis contre de l’argent qui permettait, en réalité, la réparation des églises. Souvent, pour éviter tout recours à la suite d'une condamnation, la sentence était exécutée le plus rapidement possible. L’auteur de la sourate 2 et celui de l’épître aux Galates est donc de créer une Eglise syncrétique qui réunisse l’arianisme / luthéranisme, culte dualiste des prêtres du Temple et le culte platonicien. Certains textes en hiéroglyphes trouvés en Egypte correspondent à un culte gnostique chrétien ou platonicien, ainsi le livre de Thoth. Il ne s’agit donc pas des « chrétiens » mais des « adorateurs du veau d’or ». Enfin, le16ème siècle fut une époque où l'antisémitisme, qu'il soit religieux ou économique, alluma de nombreux bûchers ; le 20ème siècle inventa les chambres à gaz et les fours crématoires. Toutefois l’histoire russe témoigne d’un retournement : le tsar se range à nouveau du côté du clergé orthodoxe, l’hérésie luthérienne est condamnée lors d’un concile. En 1215, au cours du quatrième concile de Latran, le pape Innocent III promulgua le dogme de la Transsubstantiation qui renforça singulièrement le culte de l'hostie. ( Déconnexion /  Des juifs vivaient également dans de petites villes, et parfois même dans des villages. La religiosité populaire alla jusqu'à lui attribuer un pouvoir magique. Elle s'adressait plus particulièrement aux couches analphabètes pour les conforter dans leur foi et les inciter à ne pas céder aux arguments des groupes hérétiques. Les « reflets » historiques des persécutions contre les protestants pourraient nous aider à y voir plus clair. En septembre 1544, les troupes impériales atteignirent la proche banlieue de Paris. Parce que le 16ème siècle où il vécut présente avec le nôtre de nombreuses similitudes. Il aurait harcelé le pape en ce sens. « Sept cents ans d’Espagne musulmane » Gabriel Martinez-Gros, L’Histoire n°364, mai 2011, p.40-47. L'époque où vécut Yossel, le dernier quart du 15ème siècle et la première moitié du 16ème, fut à de nombreux titres une époque charnière où s'acheva le passage du Moyen Age aux Temps modernes. Elle est d’abord perçue comme hérétique, prend l’ascendant à « Babylone », est persécutée dans la première moitié du 17ème siècle, puis reprend à nouveau le pouvoir. Sa société est totalitaire, proche du communisme soviétique, et inspirée des idées Rose-Croix qui lui sont contemporaines. A partir de 1543, Luther fut convaincu qu'il était inutile de s'obstiner à convertir les juifs, que ces derniers s'entêtaient délibérément dans l'erreur pour faire échec à l'oeuvre de rédemption du Christ. Le syncrétisme aux 16ème et 17ème siècles, En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées. puis par communautés. Selon Josèphe, le Temple est détruit définitivement après les persécutions, ce qui nous amènerait vers 1643. Ce fut le cas, entre autres, à Endingen en 1475, à Ratisbonne en 1476, à Fribourg en 1504, à Berlin en 1510 et à Pösingen en 1529. Cependant, même s'ils méritaient la mort pour avoir commis pareil méfait, il était indispensable d'en laisser vivre un petit nombre, afin qu'au Jugement Dernier ils puissent attester de la vérité du message christique et se convertir. Comprenant que les Evangiles les attaquent, elles n’admettent évidemment pas le Nouveau Testament et rejettent Jésus, pourtant un double reflet de Yahwé et de Josué. Ces derniers furent accusés de s'acharner sur elles avec des couteaux, des marteaux et des clous, de les "torturer" jusqu'à ce qu'elles saignent, répétant ainsi la mise à mort de Jésus sur la Croix. C'est l'époque où les adeptes de l'Eglise et de la Réforme confrontaient et contestaient les articles de leur foi, et s'observaient avec méfiance. Les rabbins du 16ème et 17ème siècle et jusqu’à aujourd’hui ont produit nombre de messies et de prophéties destinées à leur octroyer la victoire sur leurs ennemis (c’est-à-dire à peu près tout le monde) qui ont invariablement échoué, avec quelques catastrophes à la clé. Il s’agit d’un reflet de l’Ancien Testament, où Josué suit Moïse. Mais, progressivement, ils furent joués sur le parvis, puis sur la place du marché. Or, pour acquérir la maîtrise de cette langue, ils furent obligés de recourir à l'enseignement de rabbins ou d'érudits juifs. Evidemment ces auteurs antiques sont médiévaux en Nouvelle chronologie, et ils n’évoquent pas de renouveau de la religion. avant que d’autres persécutions ne recommencent. Conférence de La position de Thomas More fait une concession aux hérétiques du droit à exercer leur culte. Il y a des dizaines d’évangiles apocryphes gnostiques, et seulement quatre évangiles bibliques. Il souhaitait unifier les peuples du monde sous une seule nation chrétienne, dont la religion serait la religion naturelle de Noé, imposée par l’Eglise de Rome, dont le siège serait transféré au trône d’Adam censé être Jérusalem. Elle fut répudiée car elle avait été incapable de reconnaître la vérité éclatante de la nouvelle Alliance. Dans le platonisme, le péché originel est simplement l’ignorance du profane effacé par son initiation. Lors de la Diète de Ratisbonne, Yossel convainquit le conseiller de Granvelle d'intercéder en faveur de ses coreligionnaires auprès de son souverain. La fidélité sans faille de Yossel à Charles Quint l'amena, sur le plan politique, à combattre les velléités hégémoniques de la France, et à considérer l'Espagne comme une alliée. Pour les traductions en français de Fomenko sur le sujet, merci à l’auteur du blog Chroniques du Récentisme. En revanche, il n’apparaît nulle part d’affirmation que Jésus est aussi divin que Dieu lui-même, ni d’une quelconque forme d’opinion trinitaire. Au milieu du 14ème siècle, les sources affirment l'existence de onze synagogues et d'un nombre un peu moindre de cimetières, car très souvent plusieurs communautés enterraient leurs morts dans un même lieu. Notons que Yossel rencontra à plusieurs reprises ces deux derniers empereurs. Dans sa forme tardive, elle est représentée par le néoplatonisme de Gesmisthus Plethon et Gennadi Scholarius, aka Platon et Aristote dans les reconstitutions d’Anatoli Fomenko, qui préparent le concile de Ferrare/ Florence de 1438. Celui-ci ordonna que nul ne fasse le moindre mal aux juifs, ses protégés. M. Lozac’hmeur rappelle que More fut exécuté en 1535 parce qu’il refusait d’abjurer le catholicisme pour l’anglicanisme. Les bas reliefs des cathédrales gothiques sont très fournis en symboles alchimiques, mais évoquent peu ou pas l’histoire sainte. Les « catholiques » d’Occident n’étaient pas catholiques – au sens où nous l’entendons, le mot de catholique ou universel était déjà utilisé antérieurement – , et les « orthodoxes » de Russie n’étaient pas orthodoxes. Et le Temple est enfin reconstruit en 638 par « Omar » selon Sophrone. La vie active de Yossel embrassa essentiellement la première moitié du 16ème siècle. n’a visiblement pas donné les résultats attendus. De plus, leur créativité culturelle confrontait avec audace leur tradition aux catégories de pensée du monde environnant. Dans sa Chronique, Yossel relate que, en 1545, les juifs furent confrontés à un nouveau danger : les exactions, voire la mise à mort de la part de "ces gens dont on ne peut comprendre le langage". M. Lozac’hmeur est atteint d’une curieuse cécité puisqu’il ne voit pas l’histoire du héros mort et ressuscité qui serait le fils de Dieu dans les Evangiles. On nous dit aussi de ne pas confondre les Hassidéens mentionnés depuis l’époque des Maccabées avec le mouvement des Hassidim mentionné à partir du 17ème siècle. Il semble donc qu’à cette époque un schisme ait eu lieu parmi les juifs. Les archives des villes du Saint Empire où Yossel déploya ses activités politiques et diplomatiques sont remplies de documents qui le concernent. Progressivement, celui-ci les assimila à des servi Cainerae ("serviteurs de la Chambre impériale") taillables et corvéables à merci. Mais le sens caché pour Philon était une allégorie. En ces temps préapocalyptiques (nous sommes au début de la guerre de Trente ans) le Pape et l’empereur ont failli à leur mission. Plus tard, les multiples dieux des Mystères prendront le nom de Jésus dans de nombreux écrits qu’on considère aujourd’hui comme des apocryphes chrétiens gnostiques. Il abdiqua en 1556. Même les Pères de l’Eglise en disaient du Bien (probablement les plus gnostiques d’entre eux, Origène en tête). Quelles étaient la « religion des hauts lieux » – des nazôréens, d’Ismaël, des grecs – et la religion des « juifs » du Temple. Aujourd'hui, ce même peuple juif a cruellement besoin d'un visionnaire exigeant qui s'inscrive dans leur trace. En l'état de nos connaissances, nulle présence juive n'est attestée en Alsace avant le 12ème siècle. Cela est du en grande partie à l’aide du roi Casimir III et à sa politique de tolérance vis-à-vis des juifs. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Le mythe de l’unicité du Coran face aux nombreux apocryphes chrétiens découverts vient sans doute d’une meilleure campagne d’éradication des sources discordantes, menée pourtant très tardivement comme on le voit. Comment ne pas être atterré par la haine et la violence qui, tout au long des siècles, entraînèrent des exterminations de masse et des vagues de pogromes ? D’une part le respect de la loi mosaïque et de la circoncision, d’autre part le rejet de la loi et l’affirmation que seule la foi sauve, accompagné d’un rejet de la circoncision. Cependant l’œuvre de réécriture complète de l’histoire réalisée par la nouvelle Eglise a été avalisée par les juifs rabbiniques. D'autres, tel Johannes Pfefferkorn, étaient des opportunistes cherchant à tout prix, quoique vainement, une meilleure intégration dans le milieu chrétien qu'ils croyaient être devenu le leur. Devant l'intensité croissante de la persécution, des exégètes, désireux de raffermir la foi et de soutenir l'espérance de leurs coreligionnaires, eurent recours au questionnement rationaliste afin de résoudre les problèmes auxquels ils étaient confrontés. Au 16ème, les massacres de la Saint-Barthélémy des protestants par les catholiques firent de plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers de morts, de tous âges. La régénération vint des Juifs francs, les Frankos, c'est-à-dire les Juifs venus à cette époque des pays catholiques et plus particulièrement les Juifs de Livourne en Italie. L’homme primordial pour Isaac Luria a pour nom « Adam Qadmon », ce qui jette un doute sur la grande ancienneté (certains ont allégué 1200 BC) de l’auteur phénicien Sanchoniathon mentionné par Porphyre qui appelle Adam Qadmon l’ « androgyne primordial ». Or l’auteur définit les nazôréens comme ceux qui ont refusé de suivre Moïse en Israël. Avant elle, d'autres auteurs ont décrit ses faits et gestes, et pourtant, en dehors du milieu des érudits et des historiens, Yossel est tombé dans l'oubli. Après le comportement antisémite d’une professeure l’année dernière, ce sont maintenant les élèves de ce lycée qui se distinguent. En outre, on les stigmatisait, telles des "sauterelles" qui s'abattaient sur la récolte du paysan et le ruinaient par des prêts usuraires. On notera cependant qu’il existait des Corans alternatifs encore au 16ème siècle. Il n’y a pas de doute que l’Apocalypse arabe dite de « Zorobabel » décrit des événements identiques aux livres d’Esdras qui parle d’une époque supposée de mille ans antérieure. On sent une forte similitude avec le Tiqûn judaïque. Elle conservera du culte de Mithra sa symbolique extérieure, le Dieu des Mystères, la notion de trinité, et du culte arien le nom de Josué (Jésus), la référence au Temple et l’organisation centralisée. Yossel de Rosheim présent à son temps et au nôtre Puis en octobre 1497, le roi Manuel transforme l'expulsion en conversion forcée. Pour ceux qui vécurent alors, cette période aux transitions floues fut riche en profonds bouleversements. Aussi les suppliciés allaient-ils parfois jusqu'à reconnaître le méfait qui leur était imputé. Nous avons bien sûr celle des « juifs » par Babylone, celle des chrestiens par « Rome », celle du Temple par Rome dans les récits de Flavius Josèphe. Puis, progressivement, l'administration des communautés juives fut confiée à des personnalités plus fortunées, prêteurs ou marchands. Alors qu’il fournit lui-même la plupart des éléments nécessaires pour conclure, M. Lozac’hmeur ne voit pas que les Evangiles eux-mêmes sont un mythe que ne peuvent décrypter que les initiés.