Dans la lignée des teen comédies Apatow, les personnages sont regardés avec une juste distance, l'humour se veut gras sans trop faire tache et la thématique traitée avec beaucoup de fraîcheur et de sensibilité. Structuré en bonne partie autour de rencontres amoureuses, il livre une suite de récits d'apprentissage tendrement sensibles qui rappelle un peu les premiers films de Richard Linklater en un brin plus convenus. Une femme d'abord (Uraaz Bahl, 2018, 0h39). Cette chronique familiale sensible en provenance de Taïwan ne manque pas de fraîcheur dans le jeu, l'écriture ou dans la mise en scène mais se perd un peu dans l'agencement entre les flashbacks et sa narration au présent. La réalisatrice Isabel Coixet raconte ici dans un beau noir et blanc l'histoire, au tournant du XXe siècle, du premier mariage entre personne du même sexe en Espagne. C'est en tout cas le constat amer que fait ce très beau documentaire consacré à l'état de la discipline aujourd'hui aux États-Unis. Paranoïa, coups bas… Derrière une façade bienveillante, la cohabitation s'avère des plus difficiles. Une leçon patriotique de courage qui tourne à l'ennui. Impair réparé grâce à Netflix et ce Au pays des habitudes, une comédie un peu douce et très amère sur l'histoire d'un jeune retraité qui a quitté sa femme pour se trouver confronté à une forme de vide existentiel derrière où il n'est nul part à sa place. Le film de Joram Lürsen dépeint une page méconnue de l'histoire de la résistance néérlandaise. Recovery Boys (Elaine McMillion Sheldon, 2018, 1h29). Cette histoire de losers tentant de se faire passer pour morts, entre rebondissements poussifs et ersatz de scènes d'action, s'appuie sur un humour légèrement grinçant et bas du front. Au risque de se perdre. Coscénarisé par Macon Blair, le réalisateur de I Don't Feel At Home In This World Anymore, ce thriller porté par Nikolaj Coster-Waldau (Game of Thrones) emporte l'adhésion par le masochisme avec lequel il traite son personnage tentant de se réinsérer à sa sortie de prison. Socialisme ou pas. Invité à interviewer le guitariste des Rolling Stones à l'occasion de la sortie d'un de ses albums solo, Morgan Neville débarque chez Keith Richards avec un tas de vinyles sous le bras. Très bonne surprise que cette adaptation de Stephen King par Mike Flanagan, dont c'est déjà le deuxième Original Netflix. Drame intime, film de monstre, prequel de la saga, space opera sur fond de théorie scientifique à coups de choc multi-dimensionnel… The Cloverfield Paradox tire de nombreuses ficelles sans jamais réussir à les connecter vraiment dans un même élan, chaque piste annihilant la précédente jusqu'à sombrer, le temps de quelques plans ou scènes maladroites (le baby-foot, le bras...), dans le ridicule. Menacé de mort, il peut compter sur l'aide inattendue d'une jeune femme qu'il a épargné sur une plage quelques années plus tôt. Solitaire, hanté par son passé, il fait la connaissance d'une jeune femme toute aussi isolée (Vanessa Hudgens) qui semble se prendre d'affection pour lui. : A Revolution in Four-Part Harmony, Washington D.C. Area Film Critics Association Award for Best Documentary Film, https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=13th_(film)&oldid=1008929646, Criminal justice reform in the United States, Documentary films about law in the United States, Documentary films about race and ethnicity in the United States, Documentary films about crime in the United States, Short description is different from Wikidata, Articles lacking reliable references from October 2020, Pages containing links to subscription-only content, Creative Commons Attribution-ShareAlike License, Outstanding Achievement by a Woman in the Film Industry, Outstanding Achievement in Sound Mixing for a Motion Picture – Documentary, Tim Boggs, Alex Lee, Julie Pierce and Lise Richardson, Best Woman Storyteller (Screenwriting Award), Between 1990–2012, the documentaries continued to be honoured at the, This page was last edited on 25 February 2021, at 20:22. Les autres regretteront à coup sûr de ne pas s'être plongés plus tôt dans une œuvre qui épouse les soubresauts de l'Amérique des années 1960 à nos jours, mais aussi de manière profonde et intime tous ces moments qui font le sel d'une vie. Intéressant documentaire que ce quatrième volet de la série Remastered consacré à Victor Jara. Un 22 Juillet (Paul Greengrass, 2018, 2h25). Been So Long (Tinge Krishnan, 2018, 1h40). Well, more than a quadruple amount of people saw 13th, about the prison-industrial complex. Faites votre choix parmi les films, séries TV, reportages ou documentaires qui seront diffusés ce soir à la télé et concoctez-vous une soirée TV réussie ! Cette série B sans prétention démarquage de Drive et autre Baby Driver est d'une redoutable efficacité. Une série de rencontres lui permet alors d'envisager sa vie sous un nouveau jour. Happy Anniversary (Jared Stern, 2018, 1h18). La morale et l'intrigue de ce film d'animation américain inspiré d'un manga chinois ne brillent pas par leur originalité. Ce remake de notre Envoyés très spéciaux relocalisé entre les États-Unis et le Venezuela vaut surtout pour la performance de Ricky Gervais, toujours parfait pour incarner des personnages totalement à côté de la plaque et donc terriblement humains. Moins poétique qu'Ang Lee, Yuen Woo-Ping, chorégraphe de Kill Bill ou Matrix, apporte ici toute sa science du découpage pour de nombreuses scènes de combat très réussies dans des décors flamboyants. Mon cœur sauvage (Hanno Olderdissen, 2019, 1h45). Ce drame autour d'un homme qui se débat avec sa conscience a le mérite d'une certaine sobriété. À défaut de fonctionner à plein, cet hybride de film de science-fiction et de teen movie se suit avec curiosité. Adam Sandler, cet ami qui vous veut beaucoup trop de bien. Le Marchand (Tamta Gabrichidze, 2018, 0h23). S'ensuivent trois heures d'interviews sur ceux qui ont inspiré le musicien, qui en appelleront d'autres les jours suivants. Manière de dresser des ponts culturels entre le Mexique etr les États-Unis à l'heure où Trump menace cette bonne entente avec son projet de mur. L'occasion de louer les États-Unis comme terre d'accueil et de liberté en contrepoint à la politique défendue par Donald Trump, implicitement visé ici mais jamais explicitement attaqué. L'entame du film, toute en dialogues percutants, est pétillante. Soit l'histoire d'un touchant écrivain de carte postale au charme anachronique et à l'humour pince-sans-rire qui traîne sa lose en attendant de rebondir. Entre teen drama et thriller, You Get Me maîtrise la mécanique qui entraîne ses personnages. Rien ne ressemble moins à un film Netflix qu'un film de Werner Herzog. Le road trip vire ici à la farce un peu grotesque. C'est une des grandes forces de cette romance lorgnant doucement vers la critique sociale et le mélo, les personnages existent ici plus fort qu'un quelconque message que le film chercherait à asséner. Dear ex (Mag Hsu et Hsu Chih-yen, 2019, 1h40). Saint-Valentin oblige, Netflix fait la part belle ce mois-ci aux comédies romantiques, à commencer par ce When We First Met au charme un peu éteint. L'ensemble, lui, reste un poil convenu. My Beautiful Broken Brain (Sophie Robinson & Lotje Sodderland, 2016, 1h24). Ce moyen métrage retrace l'histoire incroyable qui est arrivée à Juan Catalan. Avertissement, les fins connaisseurs de la vie et de l'œuvre de Joan Didion risquent de ne pas apprendre grand chose de ce documentaire réalisé par son neveu, l'acteur Griffin Dunne. Cette nouvelle déclinaison post-apocalyptique ne va pas sans son lot de frustrations. Sur cette trame fantastique, Oriol Paulo signe un drame existentiel espagnol prenant qui soigne ses rebondissements. Premier long métrage d'une scénariste d'Orange is the New Black, Tallulah se démarque légèrement des convenances du film indé américain en prenant résolument le parti des femmes. Touchant, ce long métrage montre surtout les diverses stratégies adoptées par chacun pour tenter de faire le deuil et se construire dans un cocon à la fois chaleureux et potentiellement destructeur. Cette comédie indienne loufoque mêlant quiz show et débordements de testostérone m'a laissé totalement pantois. Elle se croyait depuis toujours en orbite autour de la Terre. L'Arbre de sang (Julio Medem, 2019, 2h10). Au prix de toutes ses économies. Succès phénomènal au box-office chinois, ce blockbuster se tient visuellement, offrant au passage quelques belles scènes accrocheuses. Mon âme sœur (Stéphanie Lang, 2018, 1h36). Si Une drôle de fin (A Futile and Stupid Gesture en VO) paraît ne faire qu'effleurer la charge politique et l'importance du mouvement créé par la publication, que ce soit dans son retentissement ou l'importance des talents révélés, il donne à voir avec une petite once d'irréverence la dynamique collective à l'œuvre avec ses forces et ses limites. Un des musiciens survivant mène l'enquête. Par le magnétisme à l'écran de Suki Waterhouse. Pour certains dévorés par la rage et suicidaires, ils trouvent dans les remous de l'Océan une nouvelle source à la fois d'adrénaline et de liberté. D'un côté, le monde de jeunes bikers marqué par la rivalité entre un fils à papa et l'autodidacte Miles. À l'approche de sa retraite, un assassin (Mads Mikkelsen) est pris pour cible par son employeur qui envoie une bande de jeunes tueurs à ses trousses. La faute à eline, un forgeron et un envoyé du diable dans un contexte comme moyenâgeux. Un film touchant qui déborde de tendresse sur la vieillesse et la solitude. Si le premier fil est joliment tenu, le second résulte en une suite de situations attendues et peu drôles qui entachent l'ensemble. Ce film catastrophe sud-coréen commence comme une virulente charge politique contre le nucléaire dans un climat post-Fukushima. Roe v Wade : la véritable histoire de l'avortement (Ricki Stern et Anne Sundberg, 2018, 1h39). Le Dernier Jour de ma vie (Ry Russo-Yooung, 2017, 1h38). Après l'échec pour renverser la bête destructrice, lors du précédent chapitre, les humains sont tentés de faire appel à un autre monstre qu'ils contrôleraient pour gagner la partie. Sa vision était-elle sincère? Et de devenir la principale inspiration du show télévisé « Saturday Night Live », qui viendra piller ses talents. Mais plutôt que d'aborder le genre frontalement, Franck Ribière sonde le trouble d'une comédienne (brillante Anna Mouglalis) confrontée soir après soir à la peur et l'angoisse et rend hommage au travail d'effets spéciaux de Paul Ratineau, dont on utilise toujours le sang artificiel au cinéma et au théâtre aujourd'hui. Cap sur le Congrès (Rachel Lears, 2019, 1h27). Ce Bob Dylan chilien qui accompagna la montée au pouvoir de Salvador Allende fut une des victimes du coup d'État de Pinochet en 1973. Ils offrent en tout cas un fond d'humanité touchant à leurs personnages, qui se débattent au milieu d'une suite de quiproquos. Cette nouvelle comédie romantique netflixienne met en scène deux amis d'enfance qui se retrouvent quinze ans après. Si le pitch rappelle Un jour sans fin, sachez tout de même qu'Adam Devine est loin d'avoir le charme de Bill Murray et que l'humour ici n'approche jamais la finesse de celui d'Harold Ramis. Un biopic fin et sensible. Netflix l'a fait. En sous-main, ses membres aident l'administration à contrôler l'établissement, assumant toute une série de basses œuvres. Malibu Rescue (Savage Steve Holland, 2019, 1h09). Long métrage sans concession sur la violence du monde carcéral et ses dérives, La 4e Compagnie en interroge de manière intéressante les causes et les effets. Parmi elles, la New-Yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez dont le charisme emporte tout le film avec lui tellement la jeune femme crève l'écran. The Last Summer (William Bindley, 2019, 1h49). Sierra Burgess is a loser (Ian Samuels, 2018, 1h45). Ce film choral suit les atermoiements de plusieurs jeunes diplômés du lycée le temps de l'été précédent leur entrée à l'université. –Allez, soyons fous (79 films) Un documentaire alternant images d'archive et beaux plans de la nature aussi irréprochable que son modèle. Porté par une belle animation fluide, ce Planète des monstres pose habilement ses personnages et ses enjeux avant de s'enfermer peu à peu dans un récit pré-écrit. The Game Changers, le documentaire qui va vous convertir au véganisme. La faute à un scénario souvent un peu trop prévisible qui tire en longueur dans sa deuxième partie. Retrouvez chaque matin le meilleur des articles de korii, le site biz et tech par Slate. La génèse de ce nouvel original sud-américain est très internationale pour un résultat malheureusement inégal. Le jeune duo d'acteurs, un chouette cast de seconds rôles d'Helen Hunt à Christina Hendriks en passant par Uzo Aduba (Suzanne dans Orange is The New Black) et un traitement tendre de leur profonde inadaptation à la vie touchent toutefois une corde sensible. Après la parenthèse The Meyerowitz Stories (new and selected) de Noah Baumbach qui avait vu le comédien briller dans un registre un peu plus dramatique et avant son incursion dans l'univers des frères Safdie, Adam Sandler revient ici à son registre comique habituel. Car fermer les yeux, c'est seulement les condamner en plus. Visuellement très réussi, ce film de science-fiction vient chasser sur les terres des plus modestes des super-héros, dans la lignée de Chronicle. La sortie sur Netflix de De l'autre côté du vent sur lequel Orson Welles travailla à partir de 1970 et qu'il laissa inachevé à sa mort en 1985. Avec son esthétique qui doit autant aux bricolages de Michel Gondry, mentor assumé du film, qu'à YouTube et Instagram, Blockbuster questionne au passage le rapport à la vérité et à la mort de cette génération d'adulescents qui aime tant à s'arranger avec la réalité. Une vision très pied nickelée d'une cellule terroriste, qui a valu à Netflix quelques réprobations de familles de victime en Espagne. Son pire cauchemar serait-il sur le point de devenir réalité ? Reste un casting international attachant qui, de Chris O'Dowd à Gugu Mbatha-Raw en passant par Roger Davies, maintient l'illusion le temps d'une longue exposition avant de laisser le film crouler sous ses paradoxes. Malgré l'angoisse qu'elles font peser sur son foyer, lui veut voir dans ses visions le signe annonciateur d'une catastrophe à venir. C'est aussi l'histoire d'une filiation le film mêlant sur une autre temporalité la quête d'un fils. Si Netflix a réussi un sacré coup en sortant par surprise sur sa plateforme The Cloverfield Paradox quelques heures seulement après la diffusion de sa bande-annonce lors du Super-Bowl 2018, c'est avant tout marketing. C'est l'archetype du film indépendant américain solide. Pour l'heure, de loin l'acquisition asiatique la plus convaincante du catalogue films Original. Revenger, l'île de la mort (Lee Seung-won, 2019, 1h41). L'œuvre si précieuse d'une vie entièrement dédiée à faire évoluer les mentalités. Le tout donne lieu à un portrait à la fois touchant et nuancé qui explore avec intelligence la question complexe de l'identité au croisement de l'invention de soi, de l'héritage historique et du jeu social. Cette nouvelle comédie romantique Netflix ne brille toujours pas par l'inventivité de son scénario, qui bouscule peu les conventions du genre. Ce documentaire politique s'intéresse aux primaires démocrates qui ont précédé les élections législatives de 2018. Harcelée une nuit dans la rue, une policière fait usage de la force pour se défendre. Le réalisateur de Lucia et le sexe signe ici un drame proche de l'univers des derniers Almodovar autour d'un couple qui se rend quelques jours dans une maison pour écrire à quatre mains leur histoire familiale. Accompagnant la sortie sur Netflix du dernier film d'Orson Welles, De l'autre côté du vent, ce documentaire signé Morgan Neville en raconte la genèse complexe qui le laissa inachevé à la mort du cinéaste en 1985. Un traitement très premier degré donne un certain charme et de la personnalite à ce film macabre dont l'imagerie dépasse par moments les frontières du kitsch entre ridicule et étrange fascination. Ce long volet de la série documentaire Remastered se penche sur l'histoire méconnue de la chanson Le Lion est mort ce soir. Racisme, indifférence... une autre facette de l'envers du rêve américain. Dans une des scènes les plus fortes du film, les membres de la commission d'approbation de mise en vente d'une procédure qui se révèlera potentiellement néfaste s'interrogent sur ce qu'il se passerait si, dix années après leur autorisation, on venait leur dire qu'il y avait de graves effets secondaires. Adapté d'un comics, Polar tente de rester fidèle à ses origines par un traitement visuel très pulp. Même si d'année en année, la visibilité des contenus progresse. Avec Notre royaume, nous voilà plongé dans le quotidien d'une famille anglaise pas comme les autres. Dommage que très vite, le film de Dan Gilroy peine à déranger davantage sa narration très programmatique, balançant sans cesse entre premier et deuxième degré sans clairement choisir son camp. Des vies en suspens (John Haptas et Kristine Samuelson, 2019, 0h40). Pas forcément la meilleure idée. Il cacha par tous les moyens des négatifs qui permirent après la Libération de témoigner de l'horreur. Scènes de sexe explicites, comportements déviants, zone grise… Ce drame japonais sur un groupe d'adolescents guidé par ses seuls instincts parfois les plus basiques détonne dans l'univers Netflix par son étrangeté. Récit touchant des quinze dernières années de la vie du réalisateur, qui dédia une grande partie de son énergie à l'aboutissement de ce projet, Ils m'aimeront quand je serai mort offre au passage quelques intéressantes clés de lecture autour du thème de la trahison ou du rapport de Welles à la sensualité. Si le regard porté sur Cuba est bienveillant, il n'en cache pas moins les difficultés économiques dans lesquelles s'enfonce l'île à compter des années 1980. Mi-comédie mi-biopic, cet Original signé David Wain s'attaque à un monument de la culture américaine largement méconnu de ce côté-ci de l'Atlantique: National Lampoon. Ne t'endors pas (Mike Flanagan, 2017, 1h37). The Perfect Date est un véhicule parfaitement adapté à son charme du super boyfriend next door. Ludovic Gadeau Il y a quatre ans, Argo remportait l'Oscar du meilleur film avec une histoire folle de prise d'otages en Iran au tournant des années 1980. Autant ce documentaire n'a strictement aucun intérêt formel, alternant images d'archives et interviews posées, autant l'histoire qu'il raconte est particulièrement jouissive. Godzilla : le dévoreur de planète (Hiroyuki Seshita et Kobun Shizuno, 2019, 1h30). The Ivory Game (Kief Davidson & Richard Ladkani, 2016, 1h52). May the Devil Take You (Timo Tjahjanto, 2018, 1h50). L'action est plutôt bien menée et les robots ont un design attachant. Une comédie turque à la mise en scène soignée dont le scénario manque de finesse pour réellement faire rire malgré sa savoureuse galerie de personnages bas du front. Amy Poehler livre ici son équivalent américain des Petits mouchoirs avec cette histoire de week-end entre copines quinquagénaires ou approchant dans la vallée de Napa, en Californie. «La capitale de l'overdose en Amérique». Sans jamais convaincre totalement. Mais un jour l'aspirant chanteur croise dans la rue sa fameuse «correspondante». Mon premier combat (Olivia Newman, 2018, 1h41). Peu de cinéastes parviennent comme lui à capter l'essence d'un mystère. 6 Balloons (Marja-Lewis Ryan, 2018, 1h15). Une adolescente cardiopathe renonce à prendre le risque de nouvelles opérations. Mais sur place tout ne se passe pas comme prévu. Naman le brahmane (Qaushiq Mukherjee, 2016, 1h35). Est-ce la barrière culturelle? Il se lie alors avec ses nouveaux voisins et s'immisce peu à peu dans leur vie pour donner corps à ses personnages. Beaux héros teenage, ancrage très contemporain (on y écoute du Shamir et on mate les snaps des copines), boucle temporelle… Le Dernier Jour de ma vie, autour d'une adolescente forcée de revivre une drôle de Saint-Valentin, vire presque à la caricature du film Original Netflix. Là où le matériau d'origine semblait propice aux questionnements moraux sur la nature de la justice et notre rapport au mal, le film d'Adam Wingard balaye tout ça rapidement au profit d'une psychologisation un peu facile et d'une approche donnant la primauté aux rebondissements. Le tout feat. Le mieux est parfois l'ennemi du bien. Portrait bienveillant, Struggle raconte aussi en filigrane l'histoire d'un homme qui s'est peu à peu réconcilié avec la vie. Cette histoire d'un jeune prodige du basket qui découvre la cupidité d'établissements prêts à tout pour attirer les meilleurs joueurs bénéficie de la fraîcheur de son interprète Michael Rainey Jr et de la performance impeccable d'ambivalence de Josh Charles, le Will Gardner de The Good Wife. "[12] On Metacritic, the film has a score of 83 out of 100, based on reviews from 29 critics, indicating "universal acclaim". Antoine Griezmann : champion du monde (Alex Dell et Damien Piscarel, 2019, 1h). Puis à la fin de la dictature, la parole se libéra. Pour qui n'est pas familier avec l'univers de ce manga japonais dont différentes adaptations sont déjà disponibles en version anime sur Netflix, l'entame de ce Fullmetal Alchemist version live action laisse légèrement pantois. Si cette plongée dans l'envers du rêve américain dresse un tableau noir du pouvoir de l'héroïne, le film donne aussi à voir l'inlassable combat de trois femmes pour ramener de nombreuses personnes flirtant dangereusement avec la mort vers la vie. Blockbuster de July Hygreck a donc la lourde tâche d'incarner le premier en France sous bannière Netflix ce changement de paradigme dans la distribution. Film choral, Crossroads : One Two Jaga suit une galerie de personnages (policiers, immigrés, entrepreneurs…) liés par une même histoire à Kuala Lumpur, la capitale de la Malaisie. Ce documentaire sous haut patronage lynchien offre une forte leçon de vie à travers la longue convalescence d'une jeune femme dont le cerveau se remet difficilement d'un AVC. Une comédie adolescente convenue à réserver à un jeune public. Réalisé par un passionné à la vision très romancée, l'objet a la qualité de ses défauts: un goût très prononcé pour la légèreté. Voir la bande-annonce Inspiré en partie de la vie d'une vraie garde du corps, Jacquie Davis, Close se pose comme un honnête thriller réaliste (et parfois un peu trop attendu) porté par la performance de Noomi Rapace. Si le film bouscule joliment certaines normes, on regrettera qu'au final il finisse par rentrer tranquillement dans le rang. Son assassinat est resté lettre morte pendant des années. Le film a par la suite été décliné en série. Fyre, le meilleur festival qui n'a jamais eu lieu (Chris Smith, 2019, 1h37). Le début d'un attachement rendu compliqué par le poids du passé de chacun. Le film suit l'enquête d'un journaliste sud-africain qui se bat pour que l'héritage artistique et financier de l'interprète original soit enfin reconnu. A Christmas Prince (Alex Zamm, 2017, 1h32). Ce nouveau volet de la série Remastered s'attache à la figure emblématique du bluesman Robert Johnson, dont la légende dit qu'il doit son talent à un pacte passé avec le diable. Elle fait alors la rencontre d'Aksei, un danseur hip-hop qui lui ouvre les portes d'un nouveau monde. Aidée d'un chef plein de sagesse surnommé « The Artist », elle tente de retrouver le véhicule. Tout en tension, le long métrage centré sur une histoire de meurtre et de loups sauvages s'appuie sur son décor enneigé et un scénario à trappes emprunt de mystère pour tirer peu à peu sa mise en scène vers une fascinante abstraction trouée de saisissants moments de violence.

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