Comme la confiance vis-à-vis de ses semblables permet à l'homme de se mêler à leur vie, de discerner plus adéquatement leur volonté, de pénétrer dans leur intimité, de même la foi permet au croyant d'entrer en rapport direct, personnel avec Dieu, de comprendre sa Parole, de recevoir son inspiration. Pour être mis à son bénéfice, le pécheur doit simplement devenir un croyant en Jésus-Christ (Ga 2:16, Ro 3:22 etc.). Jésus commence par leur demander : « Croyez-vous que je puisse faire cela ? La parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Ils ignorent la justice de Dieu et cherchent à établir la leur propre ; ils ne se sont donc pas soumis à la justice de Dieu. A la résurrection est jointe la mort de Jésus sur la croix, la mort, parachèvement de la sainteté, couronnement de la substitution de Jésus au pécheur, et qui devient ainsi, pour ce dernier, le moyen de la justice que Dieu demande (2Co 5:15, Ro 4:25 5:10 6:3 8:2, Php 2:8-11, Col 1:22,2Ti 1:10 etc.). Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. L’expérience est nécessaire pour qu’il y ait transmutation de la croyance en certitude, de l’hypothèse acceptée en fait évident ; mais la foi est l’unique porte ouverte en l’homme par laquelle Dieu veuille entrer dans son cœur, lui faire expérimenter que sa Parole est la vérité, que sa connaissance est la lumière, que sa présence est la souveraine réalité. La foi qui met l’homme en contact avec son Créateur, qui unit le fils terrestre au Père céleste, n’a pas sa cause première en l’homme, mais en Dieu. Principes premiers et faits primitifs sont tantôt niés, tantôt affirmés tout comme le sont les hypothèses qu'ils supportent. Ainsi, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ afin d'être déclarés justes sur la base de la foi en Christ et non des œuvres de la loi, puisque personne ne sera considéré comme juste sur la base des œuvres de la loi. À première vue, la foi semble se rapporter à des objets multiples et divers, personnes ou choses. Et cette femme fut guérie à l'heure même. Foi et grâce sont mises en parallèle et unies l’une à l’autre dans et pour le salut ; la foi est le principe humain préparant le cœur à l’action de la grâce, principe divin ; la foi met l’homme sous l’influence de la grâce, lui permet de recevoir le don de Dieu. En effet, croire c’est s’abandonner, s’en remettre absolument à la bonté de Dieu pour être revêtu par Lui de la justice ; faire, par contre, impliquerait quelque mérite pour l’homme, si par ses œuvres il obtenait, en tout ou en partie, la justice ; or c’est parce que l’homme était impuissant à se justifier par lui-même que l’amour de Dieu l’a justifié par Sa grâce pure. (Eph 2:8) Foi et grâce sont mises en parallèle et unies l'une à l'autre dans et pour le salut ; la foi est le principe humain préparant le coeur à l'action de la grâce, principe divin ; la foi met l'homme sous l'influence de la grâce, lui permet de recevoir le don de Dieu. Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations. Or le contraire n'est pas possible : la foi ne peut naître, ne peut subsister sans la croyance. Dans la pratique, le droit théorique de la foi religieuse est justifié comme se justifie une hypothèse scientifique quelconque : par le résultat obtenu. À la résurrection est jointe la mort de Jésus sur la croix, la mort, parachèvement de la sainteté, couronnement de la substitution de Jésus au pécheur, et qui devient ainsi, pour ce dernier, le moyen de la justice que Dieu demande (2 Corinthiens 5.15 ; Romains 4.25 ; Romains 5.10 ; Romains 6.3 ; Romains 8.2 ; Philippiens 2.8-11 ; Colossiens 1.22 ; 2 Timothée 1.10 etc.). La foi (la confiance, la croyance) nous sert aussi de preuve de l'invisible. Puisque l'Évangile est la révélation de la volonté compatissante de Dieu, la seule attitude raisonnable de l'homme est de croire aux dispensations de Dieu ; elles lui offrent la lumière, la force et le salut en Christ. La personne est une ; l'action est complexe et variable. Buy Le Sentier de la Foi Selon La Bible by de Jesus, Vincent online on Amazon.ae at best prices. Cependant, si c’est par Dieu qu’elle est en l’homme, elle n’est pas sans l’homme, sans sa foi préalable, condition sine qua non d’un rapport particulier entre Dieu et lui. Le mot « fo… L’épître aux Romains n’a pas pour seul thème la justification par la foi chère aux Protestants. Le sens littéral du verbe grec traduit par croire ou avoir la foi est: adhérer à, mettre sa confiance, se confier. Certes les deux concepts, foi et croyance, sont distincts et séparables ; ils le sont théoriquement et pratiquement. Dieu ne se laisse pas seulement appréhender, mais il répond, il se révèle, il se donne en retour à la foi qui le cherche. Dans la langue originale de l'épître aux Éph., le verbe « vous êtes sauvés » est au parfait passif ; ce mode indique, en grec, un acte qui s'est produit dans le passé, mais dont l'effet subsiste dans le présent : « vous avez été sauvés » quand votre coeur s'est ouvert par la foi, « et vous l'êtes encore » si votre foi demeure. pauliniennes est que le rapport direct et constant de la foi avec la personne de Jésus-Christ, que celles-ci établissent, est à peu près passé sous silence par celle-là. à un autre la foi, par le même Esprit ; à un autre des dons de guérisons, par le même Esprit ; Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais que je n'ai pas l'amour, je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit. Skip to main content.com.au. Principe de salut, la foi acquiert toute son importance. En vérité, je vous le déclare, quiconque dira à cette montagne : soulève-toi et jette-toi à la mer, s'il ne doute pas dans son coeur mais s'il croit que ce qu'il dit s'accomplira, cela lui sera accordé... Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez obtenu et cela vous sera accordé. Principe de connaissance, elle conduit à une révélation de Dieu. Ne fallait-il pas que le Messie souffre ces choses et qu'il entre dans sa gloire ? LE SENTIER DE LA FOI SELON LA BIBLE: Editions Lumière de L'Ame (French Edition) eBook: de Jésus, Père Vincent: Amazon.de: Kindle-Shop Dans l'évangile de Jean se retrouve, dominante, la conception des Synoptiques : la foi qui écoute, qui accepte, qui se donne, la foi qui unit à Dieu et au Christ. Que dit-elle donc ? Dans le N.T., au contraire, on les retrouve à chaque page et ils ne traduisent plus la disposition des fidèles dans quelques cas exceptionnels ou la manière d'être de quelques témoins remarquables, mais ils s'appliquent à la vie entière du chrétien et de tous les chrétiens quels qu'ils soient et quoi qu'ils fassent. Dieu ne contraignant pas ses créatures libres, la foi est la condition morale, première et nécessaire, pour que s’exercent, en faveur de l’homme, la puissance de Dieu et son amour. Par la foi l’homme répond à l’appel de Dieu. Try. : celle de foi et celle d'espérance. Elle concerne pareillement tels messagers suscités d’En-haut, comme les prophètes (Luc 24.26), ou comme Jean-Baptiste : « Jean est venu dans la voie de la justice et vous ne l’avez pas cru » (Matthieu 21.32), et la parole de ces prophètes et de ce précurseur : « Scribes et anciens raisonnaient ainsi : si nous répondons que le baptême de Jean venait du ciel, il dira : pourquoi n’avez-vous pas cru à sa parole ? Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez à être considérés comme justes dans le cadre de la loi, vous êtes déchus de la grâce. l'accomplissement des promesses de l'A.T. Les préceptes que le Christ donne à ceux qui veulent le suivre : dominer les impulsions de la colère, s'affranchir de l'emprise des biens terrestres, aimer son prochain, compter sur le Père pour avoir au jour le jour le nécessaire et le superflu, tout ce qui constitue la vie avec Dieu est inadmissible théoriquement, impossible pratiquement, sans la foi. La foi introduit Dieu dans nos vies, et par conséquent c’est la mesure de notre foi qui détermine notre degré spirituel. Comme Jésus était près de Jéricho, un aveugle était assis au bord du chemin et mendiait. Ces éléments varient selon les objets ; pour tous, l’esprit, le cœur, la volonté restent étroitement liés ; s’ils occupent un rang différent, ils occupent toujours un rang, et peuvent tour à tour passer chacun au premier plan. (Matthieu 9.22 et suivant) ; fille de Jaïrus (Marc 5.22) ; aveugle de Jérico (Luc 18.35 et suivant), etc., guérisons qui sont attendues de Jésus et qui supposent, chez ceux qui se tournent vers lui, la foi qu’il est le Libérateur, le Réparateur au sens messianique, qu’avec lui le Royaume de Dieu est venu. ». Dieu espère, et si l’on ose dire, Dieu croit, Lui aussi, que la créature déchue qui, en Jésus-Christ, est venue à Lui, le laissant purifier son âme, montera vers la sainteté, deviendra l’être qu’avait en vue sa pensée créatrice, accomplira, sous son inspiration et avec la force qu’il lui communiquera, « les œuvres bonnes » qui Le glorifieront. Exceptionnellement, croire indique la créance que l'on pourrait accorder à une erreur. Lecture proposée: La foi est l'attitude de l'homme qui accepte et tient pour vraies des réalités qui … Dieu qui a créé l'homme libre n'agit jamais sur lui mécaniquement, magiquement, sans lui ; il veut l'adhésion de sa liberté pour que se déploie en lui sa … Par la foi l'homme répond à l'appel de Dieu. C'est par lui que nous avons reçu la grâce d’exercer le ministère d’apôtre pour conduire en son nom des hommes de toutes les nations à l'obéissance de la foi ; c'est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Non qu'elle l'amène par sa propre vertu et sa propre valeur, c-à-d, humainement ; en définissant l'expérience religieuse « un effet surnaturel », on l'attribue par là même à l'intervention de Dieu. La foi, ainsi nécessaire avant l'accomplissement du salut, l'est bien plus après que la révélation du Seigneur a confirmé la possibilité de son acquisition, de sa possession (Heb 2:1,4) ; seuls, en effet, les croyants entrent dans le repos de Dieu (Heb 4:3) et héritent la vie éternelle (Heb 10:38 et suivant). Epître de Jacques. Il dit au centenier de Capernaüm : « Va et qu'il te soit fait selon ta foi » (Mt 8:13) ; aux deux aveugles qui le suivent : « Croyez-vous que je puisse faire ce que vous désirez ? Comme la confiance vis-à-vis de ses semblables permet à l’homme de se mêler à leur vie, de discerner plus adéquatement leur volonté, de pénétrer dans leur intimité, de même la foi permet au croyant d’entrer en rapport direct, personnel avec Dieu, de comprendre sa Parole, de recevoir son inspiration. Jésus se retourna, et dit, en la voyant : Prends courage, ma fille, ta foi (pistis) t'a guérie. Important facteur de la vie intérieure, indispensable facteur de la vie religieuse et de la vie morale, elle serait sinon tout à fait indépendante de la pensée, de la raison, du moins sans lien intime et nécessaire avec elle. Quand on se plaît à découvrir chez Jacques et chez Paul des représentations divergentes, voire contraires, de la foi, on néglige, en premier lieu, de placer dans leur contexte les affirmations de Jacques touchant les œuvres, les œuvres qu’il considère comme des résultats de la foi et non comme des moyens de parvenir à la justice, et, en second lieu, de rappeler que la vie dont Paul a fait une vie religieuse et morale, orientée par l’inspiration de Dieu, remplie de la force de Dieu, est une vie réelle, donc tissée d’actions, d’œuvres, et non une vie de stérile contemplation. Jésus la considère comme un écho, dans l'âme humaine, de la révélation qu'il lui apporte de l'éternelle volonté miséricordieuse. Parce qu’elle sait et qu’elle expérimente, la foi est à elle-même sa preuve ; elle n’a point besoin de signes extérieurs, de sètneïa, point besoin de toucher et de voir : « Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru » (Jean 20.29). Jésus, à propos de la ruine de Jérusalem et de la ruine du monde, met en garde les siens : « Si l'on vous dit alors : le Christ est ici, ou bien : il est là, ne le croyez pas » (Mr 13:21). La foi en Jésus-Christ nous aide à recevoir la guérison spirituelle et physique par son expiation (voir 3 Néphi 9:13-14). », ces délivrances et ces bénédictions appartiennent à ce que les Synoptiques appellent : « les biens du Royaume », biens qui ne sauraient être attribués qu’aux membres du Royaume, du Royaume dans lequel on entre par la foi. En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Rapprochement propre au quatrième Évangile : l’idée de « foi » est mise ici et là en parallèle avec l’idée de « connaissance »: « Nous savons que tu sais toutes choses, voilà pourquoi nous croyons que tu es issu du Père » (Jean 16.30) ; « ils ont connu que je suis venu de Toi, et ils ont cru que c’est Toi qui m’as envoyé » (Jean 17.8) ; « tu as les paroles de la vie éternelle, et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ » (Jean 6.69) ; « croyez à mes œuvres, afin que vous sachiez et connaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père » (Jean 10.38). La croyance peut être purement intellectuelle, se réduire à l'adhésion mentale donnée à une formule religieuse, c-à-d, exister sans la foi. En réalité, l'objet de la foi est unique, toujours le même : c'est Dieu, la personne et l'action de Dieu. Faites “. Le Sentier de la Foi Selon La Bible: de Jesus, Vincent: Amazon.com.au: Books. Mais l’immense majorité des textes donne au mot le sens subjectif : adhésion à une vérité, confiance en une personne. Le concept de la foi revêt, chez l'apôtre, une précision particulière par la rigoureuse distinction établie entre la foi, moyen vrai de la justice, moyen donné par Dieu, et la loi, mutile moyen de la justice, moyen tenté par les hommes (Ro 10:5, Ga 3:11). Je souhaite recevoir la newsletter quotidienne. (La Bible en français courant, 1986) La foi est la garantie des biens que l'on espère, la preuve des réalités qu'on ne voit pas. Dans la controverse de Paul avec Pierre, à Antioche, cette thèse ressort comme étant l’essence de la religion chrétienne (Galates 2.2 ; Galates 2.9 ; Galates 2.11). Elle lui apprend à s'en remettre à Dieu pour toutes choses ; plus la foi grandit et plus grandit l'action divine, plus devient sensible la présence divine dans le coeur. Le grand modèle de la foi est Abraham, espérant contre toute espérance, parce que Dieu avait parlé (Romains 4.17-21). Les deux idées se trouvent assez souvent opposées, comme les deux parties d'un dilemme s'excluant l'une l'autre (Ro 4:13 et suivant, Ga 3:23,25 5:4 et suivant). Il n’est pas d’homme plus assuré de marcher droit dans les mystères dont s’enveloppent le monde, la vie, la mort, la destinée, plus certain de sa raison d’être et du but qui lui est assigné, il n’est pas d’homme plus véritablement, plus dignement homme, que celui qui affirme : « Je crois en Dieu ». Que celui qui fournit de la semence au semeur et du pain pour sa nourriture vous fournisse et vous multiplie la semence, et qu'il augmente les fruits de votre justice. La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante, évangélique) est la confiance en Dieu le Père, Jésus-Christ et au Saint-Esprit. Il n'avait que 17 ans quand il rencontra Celui qui a radicalement changé sa vie... Si quelqu'un vous dit alors : ‘Le Messie est ici’ou : ‘Il est là’, ne le croyez pas. Bien plus, les sciences, sciences exactes ou sciences naturelles, reposent elles aussi sur la croyance. Dans quelques textes bibliques, le mot est pris au sens objectif : Actes 6.7, « une foule de sacrificateurs obéissaient à la foi » ; Galates 1.23, « celui qui nous persécutait annonce la foi » ; Romains 10.8, « c’est la parole de la foi que nous prêchons », etc. C’est une erreur formelle et formellement percée à jour de supposer qu’il existe un fondement indubitable et indiscutable pour la connaissance humaine. Le credo a deux versions principales : le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des apôtres. La foi en Dieu et en Christ s'étend normalement au contenu de la prédication de Jésus. Le chrétien croit en Jésus comme il croit en Dieu. Et de même que celui qui croit ne subit pas de jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé (Jean 3.18). L’action diffère selon les milieux : générale et indirecte dans le monde, particulière et précise au sein d’Israël ; l’action diffère selon les temps : se développant, s’illuminant avec la réceptivité mieux préparée des consciences jusqu’à ce que, « les temps étant accomplis », elle atteigne sa plus grande puissance et son plus vif rayonnement dans l’apparition de Jésus-Christ. par Henry Chadwick Cette foi qui connaît, cette connaissance qui croit, s’élève au-dessus du visible, du transitoire, du terrestre ; elle saisit Dieu qui conduit au Christ comme en retour le Christ conduit à Dieu : « Nul ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6.44) ; Dieu qui donne le Christ au monde pour que par le Christ le monde revienne à Dieu : « Dieu a tellement aimé le monde qu’il lui a donné son Fils afin que quiconque croit en lui ne périsse pas » (Jean 3.16) ; elle pénètre dans la vie éternelle, elle fait de la vie éternelle une possession présente : « celui qui croit a la vie éternelle » (Jean 6.47), « celui qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé est passé de la mort à la vie » (Jean 5.24). En effet, croire c'est s'abandonner, s'en remettre absolument à la bonté de Dieu pour être revêtu par Lui de la justice ; faire, par contre, impliquerait quelque mérite pour l'homme, si par ses oeuvres il obtenait, en tout ou en partie, la justice ; or c'est parce que l'homme était impuissant à se justifier par lui-même que l'amour de Dieu l'a justifié par Sa grâce pure. La fréquence du terme est bien plus grande dans le langage religieux, si grande qu’il est devenu un terme technique pour traduire, du point de vue spirituel, la conviction de l’homme ; l’expression familière : « avoir ou n’avoir pas la foi » indique, avec une netteté parfaite, l’adhésion ou l’opposition que l’on constate ou que l’on manifeste devant la religion. http://worldcat.org/entity/work/id/504942973 Actes du Concile de Chalcédoine / Sessions 3-6 : (la définition de la foi) : trad. car Jean est venu à vous dans la voie de la justice et vous n'avez pas cru en lui. L'aube de cette vie, de la vie divine, se lève sur le croyant aussitôt que se lève en lui la foi ; aussitôt qu'il croit, il entre en communion avec le Père et avec le Fils. Maintenant donc ces trois choses restent : la foi, l'espérance, l'amour ; mais la plus grande des trois, c'est l'amour. Mais ceci ne contredit pas l’affirmation que l’objet de la foi est partout la personne de Dieu, car tous les autres objets mentionnés se ramènent à cette personne ; Jésus — le johannisme et le paulinisme sont précisément les plus nets sur ce point — Jésus est le Fils de Dieu qui ne parle pas et n’agit pas de son chef, mais de la part de Dieu : « Les paroles que je dis, explique-t-il, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi, c’est lui qui accomplit ses propres œuvres » (Jean 14.10). La foi en Dieu est l'enseignement initial de l'Évangile du Christ (Heb 6:1). Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ! (Tite 1, 13) De saines exhortations. Par contre, si quelqu'un ne fait rien mais croit en celui qui déclare juste l’impie, sa foi lui est comptée comme justice. Ils se sont heurtés à la pierre qui fait obstacle. Une semblable participation à la vie divine est procurée par le Saint-Esprit que le croyant peut recevoir dans sa plénitude ; cette merveilleuse communication le rend certain, d'une part, de l'amour de Dieu (Ga 3:2, Ro 5:15 8:16), d'autre part le rend capable d'accomplir la volonté de Dieu (Ga 5:16,22). Les philosophes ont distingué entre le sens objectif : confiance que mérite une chose, par exemple la foi des traités, ou une personne, par exemple un homme de bonne foi, et le sens subjectif : croyance à un objet, par exemple la foi à la liberté, ou en une personne, par exemple la foi en Dieu. Cependant, si c'est par Dieu qu'elle est en l'homme, elle n'est pas sans l'homme, sans sa foi préalable, condition sine qua non d'un rapport particulier entre Dieu et lui. Les théologiens ont naturellement opéré la distinction logique entre les deux sens objectif et subjectif ; le Moyen âge l’a exprimée dans les formules traditionnelles :-fides quoe creditur, la foi à laquelle on croit ; fides qua creditur, la foi par laquelle on croit. J’y suis monté à la suite d'une révélation et je leur ai présenté l'Evangile que je prêche parmi les non-Juifs ; je l'ai exposé en privé à ceux qui sont les plus considérés afin de ne pas courir ou avoir couru pour rien. Elle est un acte par lequel l'homme s'en remetvolontairement à Dieu, le reconnaissant comme fidèle et capablede tenir ses promesses (Rm 4.21; cf. L'unité spirituelle de l'homme est indissoluble et permanente : il n'est pas de pensée qui ne soit accompagnée de sentiment et de volonté, pas de sentiment qui ne soit accompagné de pensée et de volonté, pas de volonté qui ne soit accompagnée de pensée et de sentiment. » (Mr 11:31). » « Oui, Seigneur », lui répondirent-ils. Important facteur de la vie intérieure, indispensable facteur de la vie religieuse et de la vie morale, elle serait sinon tout à fait indépendante de la pensée, de la raison, du moins sans lien intime et nécessaire avec elle. Plus restreint, le contenu de la foi est souvent un groupe concret de vérités relatives à Jésus-Christ, l'affirmant comme le Sauveur : « Si tu confesses que Jésus est le Seigneur, tu seras sauvé » (Ro 6:8 10:9). De même, mes frères et sœurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu. Entrez le même mot de passe pour confirmation. L'auteur de la lettre formule une définition : « La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas » (Heb 11:1), et les multiples exemples du chap, précisent, sous ses multiples aspects, ce critère de la piété : expérience de la puissance de Dieu qui ne se trompe pas (verset 11-19) ; obéissance à son appel (verset 8,17), connaissance que ne saurait donner la perception sensible (verset 3), etc. La foi chrétienne est basée sur la Bible 1. Dans les évangiles synoptiques, la foi est une attitude à l'égard de Dieu, un sentiment d'espérance et d'assurance en Lui, une acceptation de sa volonté. Elle sera portée à notre compte, puisque nous croyons en celui qui a ressuscité Jésus notre Seigneur. Elle a été exclue. la foi des traités, ou une personne, par ex. En somme, ils étaient les chiens de garde de la Bible. La fréquence du terme est bien plus grande dans le langage religieux, si grande qu'il est devenu un terme technique pour traduire, du point de vue spirituel, la conviction de l'homme ; l'expression familière : « avoir ou n'avoir pas la foi » indique, avec une netteté parfaite, l'adhésion ou l'opposition que l'on constate ou que l'on manifeste devant la religion. Le nombre, la richesse, la diversité d’acception des textes se laissent malaisément condenser en une synthèse exhaustive ; par contre, l’objet, la nature, les effets de la foi apparaissent en pleine lumière. il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. Le Seigneur accomplira de grands miracles dans notre vie selon notre foi (voir 2 Néphi 26:13). L’expérience la transforme en savoir comme elle transforme l’hypothèse scientifique en évidence. LE SENTIER DE LA FOI SELON LA BIBLE: Editions Lumière de L'Ame (French Edition) eBook: de Jésus, Père Vincent: Amazon.co.uk: Kindle Store Maintenant nous savons que tu sais tout et que tu n'as pas besoin qu'on t'interroge ; c'est pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. Par ailleurs, du point de vue psychologique, la foi, notion religieuse, reste apparentée à la foi, notion générale, et participe du caractère rationnel de celle-ci. Elles ne discutent ni leurs points de départ, ni leurs données essentielles ; elles acceptent à priori les uns et les autres. A. Il conviendrait, du point de vue de la psychologie et surtout du point de vue de la piété, de la séparer de la croyance ; la foi ressortirait au coeur, la croyance à la pensée ; la foi gagnerait à cette dissociation d'échapper aux hésitations, aux obscurités, aux limitations de la croyance, à ses conditions logiques, à ses exigences rationnelles. » Alors il se leva, menaça les vents du lac et il y eut un grand calme. Mais l'expérience religieuse l'emporte de beaucoup sur l'expérience scientifique. Quand il est question, dans le texte grec, de « la foi de Jésus » (Romains 3.26), de « la foi du Christ » (Galates 2.16 ; Philippiens 3.9), de « la foi du Fils de Dieu » (Galates 2.20), il faut traduire : foi en Jésus, foi en Christ, foi au Fils de Dieu. « La foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas » (Hébreux 11:1). Espérant contre toute espérance, Abraham a cru et est ainsi devenu le père d'un grand nombre de nations, conformément à ce qui lui avait été dit : Telle sera ta descendance. Rapprochée avec raison, mais souvent rapprochée trop étroitement et à tort, des lettres de Paul, voit dans le Nouveau Testament l’accomplissement des promesses de l’Ancien Testament. Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Si nous répondons : ‘Du ciel’, il dira : ‘Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui ?’. J'ai été crucifié avec Christ ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi.